Toutefois il existe des modélisations :
L’état de déséquilibre peut prendre graduellement le dessus et la personne se retrouver en crise
Si la recherche de nouvelles solutions s’avère une nouvelle fois infructueuse et lorsque elle est confrontée à des échecs répétés ou à un évènement déclencheur supplémentaire, la ou les tension(s) continuent d’augmenter, et dirige le sujet vers un état de désorganisation, de trouble et de stress important. L’état de crise amène progressivement comme inéluctablement vers une période de déséquilibre intense.
Elle débute lorsque le suicide devient une solution face à la souffrance.
Cette période se caractérise par trois grandes étapes :
Une période de désorganisation qui culmine jusqu’à une phase aiguë, avant de se conclure par une phase de récupération.
La phase aiguë peut se distinguer par un éventail de réactions qui varient en intensité, allant jusqu’au passage à l’acte suicidaire.
Heureusement il est possible de vivre un état de crise sans vivre de passage à l’acte. De plus le passage à l’acte ne se manifeste pas obligatoirement par une tentative de suicide, mais peut se traduire par une fugue, une crise d’agressivité, ou tout autre façon permettant d’éliminer momentanément le stress causé par une accumulation de difficultés.
La durée de la crise s’avère variable, allant au minimum de quelques secondes (tel le brusque raptus suicidaire de grand mélancolique) à des formes durables de quelques jours voire des mois. Mais, en moyenne, grâce aux travaux cliniques de ces dernières années, nous pouvons constater une moyenne de 6 à 8 semaines pour une période de trouble intense. Cette période en général relativement longue est exigeante pour l’individu et ne peut être tolérée longtemps. Elle peut effectivement se développer beaucoup plus rapidement chez les personnes qui sont fragilisées par une maladie mentales et ou en cas d’antécédents de tentative de suicide.
Une action structurante la plupart du temps effectuée par des professionnels est nécessaire.